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Quitte à s'en p​é​ter les dents

by D'Jef

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beacologna
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beacologna J'adore!! je suis fan!! voilà un album frais qui donne envie de sourire et de danser 😁 des paroles pleines de joie de vivre. Un album a l'image de l'artiste! 💜
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1.
La ballerine se pique A une aiguille trop petite Trop petite pour elle Une étoile est tombée du ciel Tombée de haut ; tombée si bas S’écrase sur le gravas Où sont-elles passées à présent Ses poupées de chiffon Celles qui croupirent dans la misère Et qui bouffèrent la poussière À l’heure où les aiguilles Sont ses supplices Les pendules qui vont et viennent Dans sa boîte crânienne Délicieuses, délicates Si précieuses Sont ces secondes qui défilent Et qui déferlent dans ma tête Comme une bouillie de ma vie C’est dans cette boîte que je m’embête Et, qu’épuisé je m’assoupie Quand la nuit hurle et crie «Je n’ai pas envie de dormir» De grain à grain de sable Le sablier s’épuise Comme la neige a neigé Entre ses doigts Les flocons fondent Ma tête n’est qu’un Jardin de givre et cetera Se suivent les murmures comme J’ai hâte à l’été Et moi j’essuie mes délires Tout seul dans tes bras Je ne crois pas qu’on puisse Comprendre pourquoi Je suis là avec mes poupées de chiffon Qui se déchirent les coutures Demain matin c’est promis Motus et bouche cousue Mais en attendant je crache à la figure De tout les dieux de ce monde insensé Qui se veulent miséricordieux Qui pardonneront de toutes manières Mes blasphèmes ; mes insipides manières Qui pardonneront de toutes manières Mes histoires et ta Blanche Neige
2.
Je bois à en perdre la raison Il paraît que les bons mots sont au fond Des verres qui pèsent mots pour maux pour moi Et je le jure ; que je les trouverai Les mots qui se cachent au fond des tonneaux Fluide et volubile je boirai Tout ce qui colle et tache le palet ‘Paraît que ça se cache Sur le bout de la langue Je jure que je les trouverai Les mots de fond de verre Si ce n’est pas au fond de celui-ci Ce sera au fond d’un autre Ce soir ma nuit est blanche Et j’ai la tête qui flanche – Si Mes nuits savaient être des toiles Je ferais quelque chose de beau Quelque chose à l’image de la folie Et j’en boirai de toutes les couleurs Des rouges, des noires, des dorées Myriade d’étoiles et poussières de fées Ça y est les étoiles dansent dans mes verres Mes verres plein de poésie Comme moi je suis plein de bière J’en imbibe mes vers aussi Et je vous parie mon âme Qui ne vaut pas trois sous Que, même si on me tire les vers des trous Qu’avec mes histoires à boire debout Au comptoir, on y verra que de la broue Je jure que je les trouverai Les mots de fond de verre Si ce n’est pas au fond de celui-ci Ce sera au fond d’un autre Et qu’importe si je bois Mes abus, mes aveux, mes émois Que mes verres coulent déluge Ou qu’ils soient Aussi secs que l’imagination De celui qui a déjà tout vu Je m’entête et m’obstine À décrocher la lune Mille fois cent fois Même si je m’en casse la prune Pour dépeindre ce sourire d’édenté Mordre dans la vie à en perdre des dents C’est prodigieux, fabuleux, merveilleux Abracadabra, du flafla ; poudre aux yeux C’est de la magie, du génie ; encore mieux Encore mieux ; encore mieux qu’être deux Je jure que je les trouverai Les mots de fond de verre Si ce n’est pas au fond de celui-ci Ce sera au fond d’un autre Je jure que je les trouverai Les mots de fond de verre Je sens déjà que je parle mieux Je le jure, je toucherai le fond
3.
Refrain: Qu'est-ce tu vas chercher; Qu'est-ce tu veux de mieux Un peu d'sincérité dans tes yeux Quand tu dis; Quand tu dis Que la vie ça te suffit A quarante heures/semaine Et que tu traînes tes semelles De gauche à droite et de droite à gauche Comme tes idéaux d'enfance Qui te reviennent de temps en temps (Refrain) Les quatre pneus dans l'trafic La tête emmitouflé 'Faut bosser; 'faut bosser pour rembourser La marge de crédit ou l'hypothèque La voiture, la télé, les enfants avec (Refrain) Trois fois par jour une clope au bec un café; un café et un cul sec 'Faut peaufiner le dosage 'Faut se faire à l'usage (Refrain) Et n'oubliez pas ... Théïne, nicotine, THC (pour relaxer) Caféïne, panax (pour repartir du bon pied) Viagra, plan B, Métadone, Valium Merci et revenez nous voir ! Qu'est-ce tu vas chercher; qu'est-ce tu veux de mieux Un peu de sincérité dans tes yeux Quand tu dis; quand tu dis que la vie Ce n'est qu'une question de posologie
4.
Qui vive 00:44
Johnny Slapper : Contrebasse Félix Imbault : Drum Aurélien Tomasi : sax soprano D'jef : Guitare Musique : D'jef & Aurélien Tomasi Enregistrement, mixage & matrissage : Pi S. Cutler Réalisation : Pi S. Cutler, Aurélien Tomasi & D'jef Production : Gabrielle Gasse & D'jef
5.
Viens t'en on s'en va à Montréal Pour voir ce qui s'fait d'bon là bas Tenter not' chance; not' bonne étoile Voir ce qui va nous tomber din bras Aller! Viens t'en on met les voiles Quitte à s'en péter les dents Sur notre bonne étoile On ira loin; plus loin qu'ici J’irai crever au bout de mes illusions Et j'irai danser sur la tombe des vôtres Et, profiter de chaque bout de bonheur Qui se laisse traîner sur nos chemins Par les temps qui courent; le temps qui va Que tu n'rattraperas pas Toutes les ambitions Que t'arriveras jamais à la cheville Tout l'monde qui cracheront sur toi Et sur qui tu cracheras aussi Ces fois où tout le monde y sera Et où tu te sentiras seul Toutes ces filles au cœur si tendre Que tu ne connaîtras jamais Les déceptions qui s'entasseront Au chevet de ton lit chaque soir si vide Viens t'en on s'en va à Montréal Pour voir ce qui s'fait d'bon là bas Tenter not' chance; not' bonne étoile Voir ce qui va nous tomber din bras Aller! Viens t'en on met les voiles Quitte à s'en péter les dents Sur notre bonne étoile On ira loin... plus loin qu'ici...
6.
La fissure 04:26
Il y a comme une fissure Mais c'est dur à dire; Tout mes Pensés mes dires y fuient Je n'ai que le goût de rire Mes coups d'ailes sont ridicules Je n'ai peur que du recule Et il est vrai que j'aime bien traîner Avec les crottés des quartiers Je ne sais pas m'arrêter Partout où je me traîne les pieds Je suis si maladroit avec Ce que vous appeler "rester" La guerre fait rage Et je ne sais trop quoi faire; Alors Je ne fais rien; Je n'ai pas L'étoffe d'un sage On a beau être con ça n'empêche pas d'être beau On a beau être riche ça n'empêche pas d'être con Tant de raison de rire Pourquoi 'pas rire d'la raison Allez! montre moi ton sourire J'te chanterai une chanson "Peuple à genoux, attend ta délivrance" Pendant que les gouvernements Dorment à poings serrés Sur des maux d'ordre et d'or noir Dont il 'faut pas trop parler On sera heureux comme pas deux Je te le jure sur Dieu Sinon que le Diable l'emporte Demain, on fera mieux La guerre fait rage Et je ne sais trop quoi faire Alors je ne fais rien; Je n'ai pas L'étoffe d'un sage Entre rêves de gamin Et le Terre qui tourne Il y a des mots qui meurent Comme meurent les hommes
7.
Je dois briser les routines Qui me rattachent à ces murs ça balbute dans ma tête Et ma gueule fait le mur Je veux voir les voûtes du monde Les piliers du ciel Je dois partir sans aucune amarres M'appellent: plaines, villes et vallées Il faut partir; il faut fleurir; il faut éclore Allez viens ma fleur Passer la main au lendemain Voler plus loin qu'un oiseau Flirter avec le meilleur et le pire Que savons nous après tout Est-ce que la Terre Est belle et bien ronde Qui sont ces gens A l'autre bout de monde Je veux me faire en histoire Conter mes blancs et mes noirs Mes blancs et mes noirs et mes blancs de mémoires Ce soir je bois A la santé du monde Et il est mal en point Alors on a pas fini de boire.... J'ai faim de vivre; je veux partir M'abreuvant de ma musique Et c'est comme ça; je n'y peux rien Je n'ai pas honte de vivre Là bas au loin il y a des montagnes Grosses comme tes yeux Quand tu regarde le monde Je veux boire la rosée du matin Pour désaltérer ma liberté Je danserai la belle étoile Sous la voûte étoilée
8.
Avec ta robe à crinoline Le nez dans la gazoline On ira cueillir des étoiles Sans doute qui en aura pour deux Cueillir des chrysanthèmes Pis r’garder passer les trains C’est pt-être pas grand’ chose Mais ‘paraît que c’est ce qu’on fait de mieux ‘Paraît qu’y a pas de sot métier Mais qu’on nous prend tous pour des cons À force de s’refaire la face À l’image des fous Se quémander une place au ciel Espérer en avoir pour notre argent Se laver la langue à la javel Au lieu de vivre sa java Y’en a qui naissent avec dans la bouche Une cuillère d’argent D’autres, l’aiguille au bras Font chauffer des cuillères J’ai jamais bien compris pourquoi Pis si tu veux mon avis Même Dieu en sait rien Même Dieu en sait rien Pis c’est pt’être mieux comme ça En fait je crois qu’il se moque De nos sept péchés capitaux À l’image de nos loques Et du capital qui monte en flèche Sur la contrebande de nos idéaux Avec ta robe à crinoline Le bidon de gazoline On ira danser sur le monde Mettre le feu à l’État Porter des chrysanthèmes Aux âmes mortes pour lui En esquissant bien sûr Des «J’te lavais dit» Nous ne toucherons jamais le ciel Pauvres de nous ; le commun des mortels Même mon ange gardien s’en est brûlé les ailes À force de blasphémer, Ben j’ai la gueule qui me chauffe Il faut que je boive quelque chose Avant que je vire morose À force de blasphémer, Ben j’ai la gueule qui me chauffe Y faut que je boive quelque chose Avant que je vire morose ‘Faque j’fini en m’disant Qu’y a des coups de pied au cul qui se perdent Pis j’remet mes grands airs dans mes p’tits souliers Y’en a qui naissent avec dans la bouche Une cuillère d’argent D’autre l’aiguille au bras Font chauffer des cuillères J’ai jamais bien compris pourquoi Pis des fois je pense, ô ma muse Que si Dieu existe ‘faut qu’y’ aille Une bonne excuse
9.
Scarabée 02:15
10.
Il n’y a rien de nouveau sur terre Rien qui ne valle la peine de remuer ciel et mer Les cons souffrent toujours de connerie Et quoi qu’on en dise les génies aussi On se prostitue pour une poignée de promesses Qu’on ne se rappelle même plus à qui on a vendu nos fesses On n’arrête toujours pas le progrès, Mais il serait peut-être temps Notre chair est trop tendre à ceux qui crèvent dans les champs Ce n’est pas drôle, mais je m’en fends la gueule de temps en temps C’est une tour de Babel Un vrai Capharnaüm C’est un monde déchiré et rapiécé Des points de sutures en barbelés On a de très bons remèdes pour les dépressions nerveuses De la bonne conscience par intraveineuse C’est une tour de Babel Un vrai Capharnaüm Et tous ces maux de tête que tu te tapes Face à l’indécence et l’hypocrisie Tous ces bureaucrates et ces chiens à cravates Qui te gavent de leur salade On bouffe nos émotions sur le dos du tiers monde Et moi comme un dément je m’en pète la rate Notre chair est trop tendre à ceux qui crèvent dans les champs Ce n’est pas drôle, mais je m’en fends la gueule de temps en temps C’est une tour de Babel Un vrai Capharnaüm Mais tu as déjà tout dis et t’affaisses sur le comptoir Tu pleurs et tu balbuties; tu baves et choies Et dans tes délires ; tes frousses, tu vois – tu n’es plus si loin De la folie Alors, puisque tu sais qu’elle n’est pas loin du génie ; Alors tu creuses, et tu creuses Et tu te laisses planer sur des airs de guitare Alors, tu pousses la chansonnette, mais peut-être un peu trop loin En espérant que cet air te réchauffe le cœur En espérant que cet air te mène jusqu’à l’été prochain
11.
Le temps 05:12
Le temps parfois trop long Le temps parfois trop court Le temps d’un adieu Le temps d’un amour Parfois, le temps semble te glisser des doigts Parfois, le temps semble se moquer de toi Nous sommes de sang et de chair Pas de sable, ni de verre Mais le temps se rit de nous Il a toujours une longueur d’avance Il nous fait courir à quitte ou double Et histoire de tenter notre chance On accepte et il nous double À l’heure où les aiguilles sont tes supplices T’aimerais pourtant garder la cadence Mais parfois il n’y a rien de mieux à faire Que de sourire et se taire Des « temps en temps» Des «Chaque chose en son temps» Je m’en moque ; j’en fais pratiquement autant À temps plein ; à temps perdu Tuons le temps avant que le temps nous tue

credits

released June 2, 2016

Johnny Slapper : Contrebasse & scie musicale
Félix Imbault : Drum
Aurélien Tomasi : Sax soprano & clarinette
Mélisande Archambault : Violon
D'jef : Guitare, bouzouki grecque, flûte traversière, voix

Paroles & musique : D'jef
Arrangements : Aurélien Tomasi
Enregistrement, mixage & matrissage : Pi S. Cutler

Réalisation : Pi S. Cutler, Aurélien Tomasi & D'jef
Production : Gabrielle Gasse & D'jef

Photos & infographie : Joffrey Floyd Doyon
Conceptualisation de la pochette : Joffrey Floyd Doyon & D'jef

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